mercredi 9 décembre 2015

Mademoiselle

Si se faire opérer d'un genou présente sans conteste quelques inconvénients, il faut savoir profiter des avantages qui sont offerts en contrepartie. Parmi ceux-ci : on a du temps... du temps pour bouquiner, du temps pour regarder des séries à la télé, du temps pour ne rien faire (sans culpabiliser, pour une fois...) Et aussi, du temps pour écouter de la musique...
En mettant mes listes de lecture dans un ordre aléatoire, c'est pour moi l'occasion de ré-écouter quelque morceaux que je n'avais pas écouté depuis des lustres... en tous cas au moins des années...

Parmi ceux-ci : cette petite chanson de Zazie sans prétention, qui n'a jamais fait un tube, (ah, les mystères insondables des programmations musicales en radio !... ) mais que personnellement j'aime bien. Pour ceux qui ne la connaitraient pas, je vous laisse la découvrir ici :

Mademoiselle

Et voilà les paroles, parce que souvent c'est plus facile pour comprendre quand on lit le texte en même temps (d'autant plus qu'il n'y a pas de clip à regarder... ;-))

                                      Mademoiselle



              On dit pas Madame on dit Mademoiselle
              C’est comme ça qu’on appelle
              Les filles de joie, les enfants, les pucelles,
              En levant les yeux au ciel.

              Pas de bague au doigt, pas plus de plomb dans l’aile,
              Fuient, loin des pays froids, comme les hirondelles,
              Pas comme toutes celles qui versent tant de larmes
              Quand il se fait la belle, le prince plein de charme.

              On dit pas Madame on dit Mademoiselle
              C’est comme ça qu’on appelle
              Les vieilles filles, les saintes, les homosexuelles,
              En levant les yeux au ciel.

              Mais qu’elles sont belles, ces femmes qui sont libres
              D’aimer tel ou telle en laissant l’autre libre
              De voler quelques heures, les jolis papillons
              Ne vont pas voir ailleurs quand on ne les met pas en prison.

              Laissant à ciel ouvert, leur chambre et leurs cuisses,
              Leur âme à découvert sans autre artifice,
              Les Marie-couche-toi-là sont si pleines de grâce,
              Elles effacent toutes celles à la vertu virtuelle.

              On dit pas Madame, on dit Mademoiselle
              C’est comme ça qu’on appelle
              Les danseuses, les poètes, les peintres, les modèles,

              Je suis un peu comme elles.

              Pas de bague à mon doigt, de plomb dans la cervelle,
              Mais si tu veux de moi j'essayerai d’être celle
              Qui fera ton bonheur, les jolis papillons 

              Ne cherchent pas ailleurs ce qu’ils trouvent à la maison.


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