jeudi 3 décembre 2015

Camelia Jordana

Depuis ses débuts à la Nouvelle Star en 2009, et le premier album qui avait suivi l'année d'après, (avec son single "Non non non"), on n'avait plus trop entendu parler de Camelia Jordana. Enfin, en ce qui me concerne en tous cas, j'avais l'impression qu'elle avait un peu disparu du paysage.
Et voilà que ces derniers mois elle réapparait en force, à la fois en tant qu'actrice et en tant que chanteuse.

Débarrassée de ses grosses lunettes à monture noire qui étaient comme qui dirait sa marque de fabrique, c'est un peu comme si elle avait perdu son coté adolescente attardée pour gagner en maturité et entrer dans la cour des grands. 
La preuve en images : 
Avant : 



Après :



Tout d'abord, je l'aie vue apparaitre ces derniers mois dans 2 films : 
Le premier, que je suis allée voir un peu par hasard , le sympathique "Je suis à vous tout de suite", où elle joue le rôle d'une jeune mère de famille voilée dont le mari se radicalise, et ensuite le superbe film de Kheiron "Nous trois ou rien", qui retrace le parcours de ses parents qui ont du fuir l'Iran pour s'installer en France.

Et pour finir, elle s'est retrouvée le 27 novembre dernier propulsée sur le devant de la scène devant des millions de téléspectateurs à travers le monde, en compagnie de Yaël Naïm et Nolwenn Leroy, pour chanter une chanson de Jacques Brel en hommage aux victimes des attentats. 
Trois jeunes femmes symboles de cette jeunesse attaquée en plein coeur... une beur athée d'origine musulmane, une juive, et une française "pure souche".
La vidéo ici : Vidéo
ou là : Vidéo    (il manque les premières secondes, mais l'image est moins dégueulasse...)

Au passage, j'admire la performance de ces 3 jeunes femmes, pour ma part j'aurais été bien incapable de chanter, déjà en regardant la cérémonie depuis mon canapé j'étais en larmes, alors y participer, avec toute la charge émotionnelle qu'il devait y avoir là-bas, et surtout imaginer réussir à chanter dans ces conditions relève pour moi de la plus complète science fiction... Oui je sais je suis hors sujet là, mais c'est mon blog après tout, j'y écris ce que je veux... ;-) 
Allez, tant que j'y suis, petit aparté, au point où on en est : je suis encore incapable d'évoquer ces événements sans être submergée par une émotion trop forte pour moi, que je n'arrive pas à contrôler.... C'est aussi ce qui me fait dire que je n'aurais pas pu faire prof ou instit, quand en arrivant en classe le matin il faut aborder ce genre de sujet avec les élèves, pour libérer la parole comme ils disent... je n'aurais pas pu, ça m'est physiquement totalement impossible de parler de ça sans me mettre a pleurer... même sans connaitre personnellement les victimes, je ne peux pas. La seule fois où j'ai réussi à aborder le sujet sans signes extérieurs d'une émotion débordante, c’était samedi soir, chez des amis.... La seule différence ce soir-là, c'est que quand le sujet est arrivé dans la conversation (à propose du gars de Jarrie mort au Bataclan que connaissaient nos amis), j'avais déjà bu 2 coupes de champagne et un verre de blanc. Et étonnamment j'ai pu m’exprimer sur le sujet sans difficulté particulière.... C'est toujours bon à savoir, si un jour je me reconvertis dans l'enseignement et que je suis confrontée à ce genre de situation, je saurai qu'il faut juste que je picole un peu avant d'entrer en cours.... A 8 h du matin ça risque d'être un peu raide, mais si c'est le seul moyen pour m'en sortir il faudra bien en passer par là....;-)  Fin de la parenthèse...

Voilà, c'était tout ce que j'avais à dire sur Camelia Jordana. C'est déjà pas si mal, non ?.... ;-)
Allez, à bientôt pour d'autres articles toujours aussi passionnants... ;-)

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