Mardi 24 novembre 2015
Bonjour tout le monde,
Quelques nouvelles de l'handicapée de service :
On peut
pas dire que ca aille vraiment mieux, puisqu' apparemment je me cumule
les 2 complications les plus improbables qu'on puisse choper après l’opération :
-
thrombose veineuse = petite phlébite (risque < 1%), alors que je
suis depuis le début sous anti-coagulants en préventif de la phlébite
justement.
-
algoneurodystrophie, tellement rare que c'est même pas évoqué dans les
complications possibles. Mais comme j'en ai déjà fait une par le passé,
les risques sont augmentés chez moi. Si on rajoute le fait qu'en général
je me choppe toutes les merdes qu'il est possible de chopper, et au
delà, (cf mon Rouget du Porc avant mon opération du pouce, que le
dermato avait rencontré une fois en 40 ans de carrière...) ça ne
m'étonne pas vraiment.. Cherchez sur internet si vous avez la curiosité,
c'est une belle merde...
Donc
voilà, pour la thrombose c'est pas grave, on m'a changé les piqures
d'anticoagulant pour multiplier les doses par 4, et il faudra que je me
prenne en plus des cachets pendant 6 semaines après la fin des piqures.
Ca m'a juste valu une matinée hier entre les urgences et l'angiologue
pour diagnostiquer le truc, mais de toutes façons j'avais rien de mieux à
faire de ma matinéé, alors...
Pour
l'algo, c'est nettement plus chiant, puisqu'il n'y a rien à faire, a
part attendre entre 6 mois et 2 ans (si tout va bien) que ca
disparaisse tout seul.
J'espere juste que ca fera comme quand j'en avais eu une suite a
une entorse de la cheville (ca avait duré à peine 6 mois), et que ca
ne fera pas comme pour une dame que j'avais croisé avec ses bequilles
qui
faisait tant bien que mal une petite promenade dans la colline derrière
chez moi : suite a
son operation du genou 3 ans avant elle s'etait chopé cette merde et
depuis elle n'arrivait toujours pas a marcher... Et comme c'etait une
femme tres sportive, elle avait fait une depression, forcement... mais
bon, on va dire que c'est un cas extrême, j'en suis pas là... ;-)
Par
contre je pense vraiment que c'est ca (je me suis auto diagnostiquée,
par rapport a la fois d'avant), même symptômes : rien la journée, mais
douleurs la nuit, accompagnées d'une sensation de brulure, dedans et
extérieurement (on a l'impression qu'on pourrait faire cuire un oeuf au
plat sur la cuisse), alternant
avec des moments ou au contraire on est glacée. En gros ça réveille au
minimum toutes les heures, et il faut se lever et bouger un peu pour
faire passer les douleurs, avant de se recoucher. Et tant qu'on ne se
lève pas, ça continue... Là comme je ressens + les brulures que les
douleurs j'essaye de me contenter de dormir avec de la glace, mais c'est
pas hyper cool quand même...
A
un moment cette nuit c’était marrant (enfin, façon de parler), j'avais
la jambe
gauche (celle opérée) qui me brulait et me picotait du genou au tibia,
et je ressentais exactement les mêmes choses dans la jambe droite, alors
qu'il n'y a objectivement aucune raison que je ressente quoi que ce
soit à droite... c'est le principe même de l'algo : c'est les nerfs qui
envoient au cerveau des signaux complètement fantaisistes... c'est
d'ailleurs pour ca que les anti
douleurs sont inefficaces, puisqu'il n'y a pas de véritable cause de la
douleur à traiter, c'est juste le circuit neurologique qui
déconne...cool...
Et
évidemment, j'oubliais, effet secondaire des hématomes qui n'en
finissent pas de se résorber et qui gênent la circulation,
ou effet de la thrombose veineuse, ou des deux, j'ai chopé des engelures
carabinées aux orteils (sans sortir de chez moi et en ayant les pieds
dans des chaussons, il faut le faire), et ce sont des démangeaisons à
s'arracher la peau qui me réveillent la nuit quand c'est pas le reste...
Je
me fais donc des nuits à 4-5h de sommeil grand maximum en cumulant les
1/2h par-ci 3/4 d'h par-là, et j'ai pas vraiment l'impression de
profiter de mon arrêt pour faire des grasses mat et récupérer... au
contraire mon principal problème est d'arriver à dormir encore un peu après 1 ou 2h du
matin....
Bref, tout baigne !... ;-)
Mais
bon, on va dire qu'il y a plus grave... Je garde le moral, c'est l'essentiel.
Voilà, c’étaient les dernières nouvelles. Espérons que les prochaines seront meilleures... ;-)
Bises, à plus
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